Introduction : les guerres sont devenues fréquentes, cause des malheurs du Roi de Vesperae. Les pertes sont énormes, le sang versé recouvre les plaines, les cadavres se comptent par centaines de milliers. Parmi ceux-ci, ont trouve ceux des parents de Kirao…
Chapitre I- Les humains contre les Elfes
Les principales terres de Vesperae étaient occupées par les Hommes. Peu de race vivaient en ce monde : les Nains, les Hommes, les Shaamah, et les Elfes. Chacun avait son territoire de prédilection : les Nains vivaient dans les montagnes d’Ibrin, les Shaamah vivaient dans les terres hautes de Harroka, et les Elfes dans les forêts. Le reste du territoire était occupé par les hommes. Claoud lui est un jeune elfe noir, vivant dans les forêts sombres au nord de Proncilia. La vie n’était pas trop dure, car le clan dans lequel vivait le jeune Elfe était important en terme d’effectifs. Il était fils unique, et n’avait que ses parents pour famille. Cependant, sa façon de vivre allait changer. Les Hommes ont toujours été égoïstes, ils ne pensent qu’à leur bien être. Ils étaient la première puissance de Vesperae, et c’est pourquoi ils avaient besoin d’un territoire vaste. Mais, ils avaient toujours besoin de plus que ce qu’ils avaient. Ils décidèrent de ne pas s’en prendre aux Nains, car la montagne était peu habitable. Les terres rocheuses d’Harroka étaient éloignées et dangereuses, les Shaamah n’étaient donc pas leurs cibles. Cependant, les Elfes étaient une proie parfaite. En rasant leur forêt et en construisant des habitations à la place, leurs problèmes seraient résolus. Les Hommes étaient intelligents, c’est pourquoi, ils décidèrent d’en parler d’abord aux Elfes, afin d’éviter les pertes. Ils inventèrent alors un stratagème qui tiendrait du ‘diabolique’ : assurez les Elfes d’un meilleur lieu de vie, et lors de leurs déplacements, les massacrés. Mais bien sûr, les Elfes refusèrent. Pour eux, leur forêt était leur maison, source de souvenir, leur mémoire même. Les hommes décidèrent d’en venir aux armes, comme s’y attendait les habitants des bois. C’est ainsi que les sélections pour l’effectif se préparait. Chaque homme, chaque enfant capable de tenir une arme était réquisitionné. Les entraînements constituaient leurs quotidiens. Guigui n’avait pas de professeur, il s’entraînait seul, au cœur de la forêt. Son arme principale était l’épée, mais il savait en manier beaucoup d’autres. Sur un champ de bataille, tu dois te défendre avec ce que tu as, avec ce que tu trouves, avec l’arme qui se trouve à ta main, peu importe laquelle. La maturité de Claoud dépendant sûrement de cette phrase…
Il était tard, très tard. Seuls les torches des Hommes éclairaient leurs pas. Dans la cité Elfique, on s’alarmait. La marche sourde des hommes étaient une menace. Depuis deux jours, Claoud ne voyait plus ses parents ; ils étaient partis en temps qu’ambassadeurs à Abelheim. Il préférait les savoir là-bas qu’à la guerre. Claoud lui était placé en 2eme ligne. Sûrement par chance, car la 1ere ligne ne résista pas à l’assaut, contrairement à la seconde. Au matin, trop peu des Elfes tenaient encore debout…
Chapitre II- Empoisonnement
Le soleil était rougeâtre sur la forêt. Sans d’hommes, d’elfes, d’enfants et de chevaux jonchait sur le sol. Claoud soufflait, assis le long d’un arbre, son épée le long de son corps. Les Elfes avaient tenu bon, mais les pertes étaient énormes. La solidarité se mit alors en place sur le champs de bataille : les blessés étaient ramenés à la cité par ceux qui étaient encore en état de marcher, tels Claoud. Les hommes ne revinrent pas avant un bon bout de temps…
Pour guérir de toutes ses blessures, Claoud eu besoin de plusieurs jours, mais pour guérir de sa blessure morale, une vie ne suffirait pas : une lettre lui avait été destiné, venant d’Abelheim, disant que ses parents avaient été tués, empoisonnés, à l’auberge de la ville, et que le coupable n’avait toujours pas été retrouvé. Dès lors, la tristesse de Claoud se transforma en une colère intense. Il prit son épée, et quitta les siens, en descendant vers le sud, en direction de Proncilia. Nombreux furent sur sa route les brigands. Pour eux, un jeune Elfe était une bonne proie, mais un Claoud en colère n’était rien d’autres qui synonyme de ’mort’…Il les massacra tous, sans scrupule, sans perte de temps, sans regrets. Pour un adolescent de 19 ans, Guigui magnait vraiment bien l’épée. Il arrive rapidement à Proncilia, puis à Abelheim, où il apprit qu’un témoin avait vu l’assassin. En effet, une seule personne avait apporté de la nourriture à ses parents, et l’empoisonnement s’était fait par nourriture, il n’y avait donc aucun doute. Cette homme s’en était retourné vers Trigorn, c’est pourquoi Claoud ne fit pas longtemps arrêt à Abelheim. Il repartit, enveloppé de sa cape noire, en direction du nord.
Chapitre III- La malédiction
Durant sa recherche, Claoud se battit une réputation assez effrayante : de part son âge et les carnages qu’il créait, on le surnommait ‘la Malédiction’. Il était comme intouchable lorsqu’il était en colère, et cette réputation l’aida à retrouver son assassin. En effet, chacune de ses questions trouvait réponse auprès de ceux qu’il attaquait. Un seul mot résonnait dans sa tête : ‘vengeance’. Rapidement, il se retrouva face à face avec sa proie. Un capuchon recouvrait sa tête. L’homme ne pu donc savoir qu’il avait à faire à un Elfe :
« Oui ? Que puis-je pour vous ?, dit-il.
-Je suis là pour vous amener un message ?
-Un message ? De la part de qui, questionna t-il.
-De mes parents. Ils souhaitent vous rencontrer »
A la fin de ses paroles, d’un tour complet sur lui même, Claoud sortit son épée en direction de son opposant, qui para le coup, à l’aide d’une arme qu’il tenait à sa ceinture.
« Hum…J’aurais dû me douter que tu me retrouves rapidement. Tu ne t’es jamais posé la question de qui venait la lettre ? Tu te souviens, celle annonçant que j’ai tué tes parents ! »
Une lueur inquiétante apparaissait dans les yeux de Claoud.
« Tu as vraiment envie de me faire la peau hein ? Et bien je vais t’accroître cette envie ! C’est moi qui t’ai envoyé cette lettre, dans le seul but de finir le travail pour lequel on me paye ! Te tuer toi et les siens. Et j’y prends un certain plaisir crois moi. Malgré que la mort de tes parents ai été trop douce, je me réjouit de pouvoir fendre ton crâne sur ma lame.
-A ta place je n’y compterai pas trop. »
Claoud envoya un violent coup de genoux dans le ventre de son adversaire qui alla s’allonger brutalement sur le sol.
« On est presque pareil. On se bat pour tuer l’adversaire, tout en excitant nos pulsions meurtrières. Mais une chose est fondamentalement différente entre nous deux. Toi, tu es déjà mort ! »s’exclama Claoud. Il leva son épée au dessus de sa tête, et la laissa lourdement retomber sur l’homme qui était au sol. Dans son élan, il remit son capuchon, et s’enfuit or de la ville, vers la forêt.
« Papa, Maman, vous voilà vengé. Maintenant, je m’en vais de ce pas venger ceux qui ont tués nos amis et brûlés nos souvenirs ». Claoud retourna en direction des siens, dans le but de reprendre en main le destin de son peuple …